UNE SÉANCE DE TRAVAIL VISANT À ABORDER LES OCCASIONS ET DÉFIS RELATIFS À L’INFRASTRUCTURE AU CANADA – SÉANCE DU MATIN
Plus de 80 participants ont assisté à notre atelier matinal au centre Globe and Mail afin de discuter des besoins, des occasions et des défis en matière d’infrastructure au Canada. Des Canadiens provenant de différentes sphères, entre autres des étudiants, des preneurs de décision quant aux politiques publiques et des cadres supérieurs, ont assisté aux discours d’experts en matière d’infrastructure canadiens et internationaux avant d’aborder ensemble les enjeux et d'échanger des idées dans le cadre d’un atelier.
Au cours des débats et discussions, des thèmes généraux ont été soulevés. Tout d’abord, les facteurs favorables qui ont permis notre croissance économique au cours des dernières années pourraient ne pas durer. Le Canada pourrait avoir à agir de façon plus proactive et délibérée afin de saisir les occasions économiques, et l’infrastructure est un des éléments importants de cette approche.
Deuxièmement, nous devons faire preuve de plus d’ambition. Cela comprend la découverte de façons de surmonter les forces encourageant fortement l’incrémentalisme et les délais, comme ce qui suit :
- Conscientisation insuffisante quant aux écarts existant au cœur de l’infrastructure au Canada, et ce, en matière de budgets d’investissement et de qualité de l’infrastructure.
- Notre tendance à étaler les investissements, peut-être trop largement, sans consulter les initiatives importantes de transformation de l’infrastructure.
- L’impopularité des modèles de l’utilisateur-payeur, même lorsqu’ils pourraient permettre à des projets d’infrastructure, autrement inabordables, de se concrétiser (ou le manque de budget provenant du gouvernement pour le développement d’infrastructures sociales ou autres).
- Les pressions visant l’obtention de résultats à court terme, que ce soit pour les cycles électoraux ou les attentes trimestrielles du marché.
Troisièmement, les participants ont relevé des perspectives intéressantes sur l’infrastructure numérique. Plusieurs ont mentionné que le Canada doit instaurer une infrastructure conventionnelle, comme des voies rapides compatibles à la numérisation, ainsi qu’une infrastructure de classe mondiale dans des domaines comme le 5G et les bandes très larges, mais que le pays aura aussi besoin d’une politique nationale et d’un cadre de gouvernance pour des aspects comme l’entreposage de données ou les données de géopositionnement pour les gens ou les objets.
Finalement, plusieurs participants ont suggéré qu’un engagement plus hâtif et concret devrait être pris par les utilisateurs et parties prenantes envers les projets majeurs afin de connaître le succès. Plusieurs ont démontré leur accord lorsque Norm Anderson a commenté le fait que l’expérience des utilisateurs doit être prise en considération lorsqu’une infrastructure est conçue et approuvée.